Indispensable à la vie : l’eau

Il y a près de 2’500 ans, Hippocrate disait : « Si nous pouvions donner à chaque individu la bonne quantité de nourriture et d'exercice, pas trop peu et pas trop, nous aurions trouvé le moyen le plus sûr pour aller vers la bonne santé ». Mais qu’en est-il de l’eau ? Combien faut-il en boire chaque jour ?

Selon le Dr Michael Greger, la première recommandation publiée vient d’une étude du « Journal of Physiology » de 1921. Sur la base de la mesure de sa propre élimination quotidienne (sueur et urine), l’auteur concluait qu’il fallait boire l’équivalent de 3% de son poids corporel en eau. Pendant des années, cette étude pourtant fondée sur une seule personne a été la référence !

De nombreuses évidences suggèrent qu’une faible consommation d’eau est associée avec des chutes et des fractures, des maladies du cœur, des poumons, des reins, des calculs, des cancers du côlon et de la vessie, des infections urinaires, de la constipation, la bouche sèche, des caries, la cataracte et une fonction immunitaire diminuée.

La question qui reste à ce jour sans réponse documentée est : les personnes qui ne boivent pas assez deviennent-elles malades ou est-ce que c’est parce qu’elles sont malades, qu’elles boivent peu ? La seule étude vraiment sérieuse concerne le cancer de la vessie où il a été démontré que le risque diminuait de 7% pour chaque verre d’eau, soit 50% pour 7 verres.

L’OMS recommande une consommation quotidienne d’eau de 2 à 2.7 litres pour les femmes et de 2.5 à 3.75 pour un homme, en fonction de la température et de l’activité physique. A ces chiffres, on peut déduire environ 1 litre d’eau qui vient de la nourriture. Pour les végétariens, c’est probablement entre 1.5 et 2 litres qui proviennent des fruits et légumes.

N’oublions pas aussi l’eau du thé et du café, deux boissons excellentes pour la santé. Quant à l’eau qui se trouve dans les sodas et les jus de fruits, elle contient tellement de sucre qu’il vaut mieux l’éviter. Enfin il y a le vin, la bière… Mais malheureusement, même à faible dose, l’alcool provoque une déshydratation (voir la newsletter « un réveillon sans gueule de bois »).

En 2018, nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours santé et vous aider à faire les bons choix.

JPh de Toledo
Président