Bilan nutritionnel et stress oxydatif: Haro sur les calories vides!
Pour perdre du poids, vivre mieux et plus longtemps, mieux vaut compter les portions de fruits et de légumes que les calories. C’est aussi le meilleur moyen de lutter contre le stress oxydatif.
Par le Dr Michel Brack, spécialiste du stress oxydatif
Il est couramment admis, depuis de nombreuses années, que notre façon de nous alimenter conditionne fortement notre état de santé et son avenir. « Nous sommes ce que nous mangeons », disent certains… Sans aller jusque-là, nous sommes aussi ce que nos gènes nous commandent, ce que notre éducation et nos expériences font de nous. Il est évident que notre bonne santé cardiovasculaire et métabolique, que nos chances d’échapper aux cancers et aux maladies neuro-dégénératives, dépendent de la qualité de notre ration alimentaire quotidienne, laquelle participe aussi à la réussite de notre vieillissement.
C’est bien connu : « On est foutu, on mange trop ! ». Pour autant, le conseil nutritionnel s’est longtemps confondu avec la prise de poids. Comme chaque année au printemps, les régimes « amaigrissants » ont envahi notre univers alimentaire et les unes des journaux, proposant autant de méthodes miracles qu’il y a de médias dans les kiosques ou sur les ondes.
Hypocaloriques, dissociés, hyper-protéinés (pour les moins farfelus), tous portent souvent le nom de leurs auteurs, des gourous dont le génie marketing est au moins égal, voire supérieur à la notoriété médicale. Tous, aussi, ont en commun la fâcheuse propension à transformer leurs victimes en « yoyo » et à être considérés par les (vrais) spécialistes comme inefficaces et potentiellement dangereux. Le constat est donc sévère : les régimes amaigrissants sont globalement un échec ! Cela ne marche pas….
Ration calorique
Cela signifie-t-il pour autant que le surpoids est une fatalité
et que l’obésité est incurable ? Heureusement non… Des solutions existent. Elles explorent d’autres causes beaucoup plus subtiles et « holistiques » que le simple apport de calories.
A l’opposé des problèmes de surpoids et de silhouette, la notion de « ration calorique » est cependant, et curieusement, bien présente dans les débats et publications scientifiques s’intéressant à la prévention et au « bien vieillir ». Si l’on en croit nombre de spécialistes, il suffirait, pour vivre plus longtemps, de moins manger. Autrement dit, de diminuer fortement nos apports caloriques… Des propos qui nous ramènent aux régimes restrictifs dont on ne voulait plus jamais entendre parler pour cause d’inefficacité, au point que le mot « régime » a
été banni du vocabulaire médical et remplacé par des vocables plus nobles et moins culpabilisant comme « programme » ou « prise en charge nutri-
tionnelle » !
Dès lors, que faut-il faire ? Faut-il choisir entre « manger ou mourir » comme on le fait pour « boire ou conduire » ? La solution est peut-être ailleurs. Les études ont certes montré (surtout chez l’animal…) que la restriction calorique augmente la longévité tout en diminuant de nombreux facteurs de risques (métaboliques, cardiovasculaires, cancers), mais aussi qu’il y a calories et calories. Tout n’est pas affaire de quantité, mais surtout de qualité !
Toutes les calories ne se ressemblent pas. Les animaux qui, à apport calorique équivalent, vivent plus longtemps sont ceux à qui on apporte des calories denses, particulièrement riches en nutriments et en antioxydants, alors que les autres consomment des calories dites vides qui n’apportent que de l’énergie pure.
Or, la consommation d’un trop grand nombre de calories vides impose à
nos cellules une activité métabolique supplémentaire, notamment mitochondriale (notre chaudière suralimentée carbure à son maximum), source d’une production excessive de déchets. Ces déchets ont un nom : les radicaux libres. A apport énergétique équivalent, les calories qui apportent des antioxydants sont donc moins toxiques que les calories vides.
Une fois de plus, tout est histoire d’oxydation… Les antioxydants des calories denses protègent nos cellules de l’effort que les calories vides leur imposent. Pour perdre du poids, vivre mieux et plus longtemps, comptons les portions de fruits et légumes (cinq par jour) plutôt que les calories, une démarche plus agréable et moins frustrante.
Un dénominateur commun
Ce n’est pas un hasard si tous les régimes ou les programmes nutritionnels se rejoignent au carrefour de la lutte contre le stress oxydatif et les antioxydants. Les bons apports en antioxydants se retrouvent en effet tout aussi bien dans les recommandations nutritionnelles de la prévention du risque cardiovasculaire, de l’hypertension artérielle (régime DASH), du régime méditerranéen, de la grossesse, de la perte de poids et du vieillissement.
Un constat qui en amène un autre : tout bilan biologique explorant ces domaines, et en particulier nutritionnel, doit aujourd’hui inclure les bio-marqueurs suffisants et nécessaires à l’exploration du stress oxydatif et des apports en antioxydants.
A ce titre, les bilans biologiques du stress oxydatif Oxyscale® et Oxyscreen® proposés par la Pharmacie Principale comportent non seulement des marqueurs complexes de l’oxydation, mais aussi des marqueurs des apports nutritionnels, et sont, de facto, des bilans nutritionnels radicalaires.
En d’autres termes, ces bilans montrent si la nature de notre alimentation et la valeur nutritive des aliments que nous consommons permettent bien de maintenir l’équilibre vital de notre balance de l’oxydation.
En cas de déséquilibre, ils indiquent les adaptations nutritionnelles souhaitables.
Les bilans Oxyscale® et Oxyscreen® sont disponibles en exclusivité dans les 7 officines de Genève et Chavannes. Pour choisir celle qui est près de chez vous : http ://www.pharmacie-principale.ch/nos-officines/points-de-vente/