La maladie de Lyme

Vous aimez les balades en forêt ou vous pratiquez le golf, deux activités excellentes pour la santé… toutefois entre mai et octobre, elles ne sont pas sans risques

En effet, pendant votre promenade vous pouvez être la cible de tiques. Celles-ci se trouvent dans les buissons et les herbes hautes et attendent patiemment le passage de leur victime. Elles s’accrochent alors à elles et se mettent à chercher un endroit où elles pourront les piquer et sucer leur sang.

Le problème c’est que certaines tiques sont porteuses de germes qui peuvent vous contaminer et vous donner la maladie de Lyme. Cette dernière se développe au cours de 3 étapes en donnant lieu à des symptômes qui ne sont pas spécifiques, ce qui peut induire en erreur votre médecin.

La phase 1 est caractérisée par l’apparition en 3 à 30 jours d’une rougeur (voir image) qui peut se déplacer. Elle est associée à fatigue, fièvre, frissons, et maux de tête. La phase 2 commence quelques semaine ou mois plus tard avec des douleurs musculaires et articulaires, des rougeurs et une hypersensibilité en plusieurs endroits de la peau.

Enfin la phase 3 survient des mois ou des années après l’infection. Elle s’accompagne d’une aggravation des symptômes qui vont de la fatigue chronique à la sclérose en plaque ou la polyarthrite rhumatoïde. A ce stade, les traitements (essentiellement antibiotiques) marchent mal et les symptômes peuvent devenir chroniques.

Le plus efficace, la prévention du risque :

1. De rencontrer une tique, en évitant les zones à risque soit buissons et herbes hautes, en portant des habits recouvrant totalement la peau et en utilisant un répulsif composé d’un mélange de 3 huiles essentielles (tea tree, lavande, menthe poivrée).
2. De piqûre, en inspectant ses vêtement et sa peau à la fin de la journée, en particulier derrière les genoux et au creux des bras et des aisselles, dans la région génitale.
3. De contamination, en extrayant une éventuelle tique à l’aide d’une pince à tique et non pas avec les doigts car il y a un risque additionnel de contamination.

Il est recommandé de consulter son médecin qui pourra le cas échéant, pratiquer une antibiothérapie préventive.

JPh de Toledo
Président