Des astuces pour faciliter la rentrée
Pour suivre en classe, avoir l’esprit vif et la concentration nécessaire, les enfants ont besoin de dormir suffisamment longtemps et d’avoir de bonnes habitudes alimentaires. Les aider à gérer leur stress et faire contrôler leur vue et leur ouïe sont aussi importants.
Patricia Bernheim
Sommeil
Manquer de sommeil peut avoir de nettes répercussions sur les résultats scolaires. Un enfant qui ne dort pas assez est fatigué, inattentif et rencontre des problèmes de concentration. S’il est épuisé et que ses résultats s’en ressentent, la solution prend peut-être la forme de quelques heures de sommeil en plus. En moyenne, jusqu’à l’âge de 6 ans, un enfant a besoin de douze heures de sommeil par nuit en plus de la sieste.
A 13 ans, il a encore besoin de neuf heures de sommeil et, à l’adolescence, entre sept heures et demie et huit heures.
Alimentation
En pleine croissance, un enfant doit manger varié et équilibré. Pour éviter les carences, ses repas doivent contenir des aliments de tous les groupes : produits laitiers, viandes et poissons, matières grasses, céréales et produits sucrés, fruits et légumes. La prise de trois repas et de deux collations par jour favorise cette variété dans l’alimentation. Ce principe ne doit pas s’appliquer dans le cadre d’une journée, mais plutôt de la semaine ou même du mois. Il faut respecter son appétit et, sauf en cas de pathologie particulière, il n’est pas nécessaire de définir la quantité de nourriture qu’il doit consommer.
Lorsque les enfants se réveillent, leur ventre est vide depuis douze heures. Pour affronter la matinée de travail qui les attend, ils ont besoin d’un petit-déjeuner consistant et équilibré, composé au minimum d’un laitage, de sucres lents (pain, biscottes, céréales) et d’une boisson.
Les « dix heures » ou les quatre-heures sont essentiels pour les enfants et les adolescents qui ont des besoins énergétiques en augmentation. L’un et l’autre contribuent au bon équilibre alimentaire. Idéalement, le goûter devrait couvrir 10 à 15% des apports énergétiques quotidiens et se composer d’un fruit, d’un produit céréalier et d’un produit laitier. Le calcium assimilé pendant l’enfance et l’adolescence est primordial, puisqu’il participe à la formation du capital osseux.
Stress
Placés devant plus de défis qu’autrefois, entre 50 et 75% des enfants en âge scolaire auraient de sérieux problèmes de stress. Cela se manifeste par des troubles à l’endormissement ou des insomnies, des brusques changements d’humeur, le besoin compulsif de manger, l’apparition de tics nerveux, de maux de tête ou de ventre. Pour les aider, on peut les écouter, leur donner du temps pour décompresser, les encourager à entreprendre des activités physiques qui diminuent la tension, comme la natation, le jogging, la bicyclette ou le basket. Eviter de multiplier les activités parascolaires permet à l’enfant d’avoir du temps pour se reposer et même ne rien faire. On peut aussi lui apprendre différentes techniques de relaxation.
Vision et audition
Lorsqu’un enfant rencontre des difficultés scolaires, ce n’est pas forcément parce qu’il est paresseux ou mauvais élève. Il souffre peut-être de problèmes visuels ou auditifs qui peuvent se révéler très handicapants.
On estime que 15 à 20% des enfants ont des problèmes visuels. Un dépistage précoce est important, puisque plus ces troubles sont détectés tôt, mieux ils sont traités, parfois même définitivement. Un examen complet de la vue est vivement recommandé avant 3 ans, puis à nouveau entre 3 et 6 ans. Le dépistage global proposé par l’école vers l’âge de 6 à 7 ans intervient souvent très tard dans le développement visuel.
Si la surdité de l’enfant est relativement rare, les troubles de l’audition sont en revanche fréquents. Or, les repérer n’est pas facile. C’est souvent au fur et à mesure de l’accumulation des retards du développement de l’enfant que les parents finissent par avoir la puce à l’oreille. Consulter un spécialiste permettra d’en avoir le cœur net.
Protégez vos enfants contre la grippe
Renforcez ses défenses immunitaires.