Porter un masque… oui, mais lequel ?

Le port du masque est devenu obligatoire dans les transports publics et recommandé quand la distance de sécurité ne peut pas être respectée. Alors, quitte à mettre un masque, autant qu’il soit efficace… Tour d’horizon. 

Le flou artistique autour du port du masque s’éclaircit. Dans toutes les situations où la distance de sécurité (minimum 1,5 mètres) ne peut pas être respectée et qu’il n’y a pas de barrière (vitre, plexiglass), le masque est recommandé par le Conseil Fédéral. Il est même obligatoire dans les transports publics, à l’hôpital et lorsque l’on va chez le médecin.

Quel masque porter ?

Dès lors que l’on fait l’effort de porter un masque, autant s’assurer qu’il nous protège ainsi que les autres. Malheureusement, il n’est pas facile de s’y retrouver parmi toutes les offres du marché, en particulier celles provenant de Chine, car l’absence de certificats valables (tant pour les usines productrices que pour les produits eux-mêmes) semble être la règle !

Voici les éléments clés qu’il faut connaître pour être sûr que votre masque soit de qualité et efficace. Il existe 3 sortes de masques :

1. Les masques chirurgicaux de norme EN 14683 sont les plus utilisés par le public. Il en existe 4 types : I, IR, II, IIR. Les types II et IIR sont les plus performants.
2. Les masques ultrafiltrants FFP de norme EN 149 sont les plus filtrants. Il en existe 3 types : FFP1, FFP2, FFP3. Le type FFP3 est le plus filtrant mais le plus contraignant (respiration plus difficile). Les masques FFP sont aussi les plus chers.
3. Les masques en tissus, foulards ou écharpes n’ont pas de norme et ne sont pas testés. Leur efficacité est moins bonne que les masques chirurgicaux ou FFP.

Notre recommandation : lorsque vous ne pouvez pas respecter la distance de sécurité, portez un masque chirurgical de type II ou mieux encore IIR. Si vous êtes (très) proches d’une personne infectée, le masque FFP2 constitue une meilleure protection. L’efficacité des masques en tissus semble insuffisante. Dans le doute, mieux vaut les éviter.

Rappelons encore que les masques sont à usage unique et qu’il faut se laver les mains avant et après leur utilisation. Avoir une boîte de 50 masques à la maison, au bureau et dans la voiture (avec un flacon de désinfectant hydroalcoolique) permet de faire face à toutes les situations… et d’anticiper les décisions du Conseil Fédéral.

JPh de Toledo
Président