Choisissez votre destin
Depuis la découverte de l’ADN en 1953, on a toujours pensé que notre destin était inscrit dans nos gènes. Mais aujourd’hui, la science nous dit qu’il est possible de changer le script de notre vie…
Notre génome comprend environ 20'000 gènes qui proviennent à 50% de notre mère et 50% de notre père. Selon E. Pennisi (Science - 2015) environ 3'250 d’entre eux sont indispensables à notre vie. Et ce que la science a récemment mis en évidence, c’est que le choix des gènes que nous utilisons pour vivre est sous notre contrôle ! Cela s’appelle l’épigénétique.
Cliquez sur ce lien musical (https://www.youtube.com/watch?v=koqV_w4Qzd4) pour en avoir une illustration. En termes génétiques, la partition de base du prélude de J.S. Bach en do mineur correspond au génome. Sur cette base, les deux interprétations qu’en fait Matt Herskowitz (classique et jazz) peuvent être considérées comme 2 épigénomes différents.
On ne choisit pas les gènes qui constituent notre génome, ce sont en principe nos parents qui font ce choix… Mais on choisit ce que l’on fait des gènes dont nous avons hérités. Selon le Dr Dean Ornish, il est possible « d’allumer » les quelques 500 gènes qui nous protègent du cancer, des attaques cérébrales et cardiaques, du diabète et peut-être même de l’Alzheimer.
Comment « allumer » ces bons gènes, ceux qui vont nous permettre d’éviter les maladies et de vivre longtemps en bonne santé ? En créant notre épigénome idéal. Selon Dean Ornish, on peut créer cet épigénome idéal en « mangeant mieux, bougeant plus, stressant moins et aimant plus »… Autrement dit : en modifiant nos habitudes de vie et notre environnement.
Une démarche à la portée de tous, qui permet de prévenir les maladies chroniques et de les inverser si elles sont déjà là. Mais en plus, sachant que les maladies chroniques représentent 80 % des coûts de la santé en Suisse, cela signifie qu’avec quelques changements au quotidien, il est possible de réaliser des économies, qui se chiffrent en dizaines de milliards.
Investissez dans votre santé : vous ne pouvez que gagner… et la collectivité aussi.
JPh de Toledo
Président
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