Le cancer du côlon tue 5 personnes par jour en Suisse
Selon la ligue suisse contre le cancer, le cancer du côlon est le deuxième cancer le plus mortel. La bonne nouvelle, c’est que les travaux du Pr. Idris Guessous (HUG) montrent que, non seulement le dépistage du cancer du côlon est efficace, mais qu’il a de plus, un rapport risque / bénéfice favorable.
Cela signifie que le risque lié au dépistage du cancer du côlon est faible. S’il est réalisé régulièrement à partir de 50 ans, il permet une détection précoce qui se traduit par 90% de chances de survie (Bulletin des médecins Suisses – 2017). Pourtant, seulement 30% de la population se fait dépister, selon Oncosuisse.
Dites NON au cancer du côlon
La Suisse n’a pas de stratégie nationale de dépistage. Par conséquent, pour ne pas faire partie de la statistique des décès dus au cancer du côlon, la seule solution est de s’engager dans une démarche personnelle, volontaire.
Vous avez trois options :
- Dépistage du sang dans les selles : ce test n’est pas très spécifique, mais il est « robuste » comme disent les spécialistes. Si le résultat est positif (4.5% des cas), une coloscopie est recommandée. C’est l’approche la moins chère.
- Le test Colox, qui est réalisé sur la base d’une prise de sang. A nouveau, si le résultat est positif, une coloscopie est recommandée.
- La coloscopie elle-même. C’est la méthode la plus chère et la plus invasive des 3 dépistages. Mais elle présente l’avantage que le praticien peut « nettoyer » le côlon en même temps qu’il dépiste.
Du 15 mars au 14 avril, les pharmaciens genevois vous informent sur les différentes possibilités de dépistages du cancer du côlon et sur celles qui sont les plus appropriées pour vous.
Parlez-en avec votre médecin… et venez nous voir. En 2018, nous sommes là pour vous accompagner dans votre parcours santé et vous aider à faire les bons choix.
JPh de Toledo
Président
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