Bilan nutritionnel et antiradicalaire "Cette expérience a changé ma vie"
Suite à un bilan nutritionnel et antiradicalaire, Marcel comprend que son mode de vie met sa santé en danger. C’est le déclic. Il décide de modifier son alimentation et de bouger régulièrement. Il raconte le parcours qui a fait de lui un autre homme.
Propos recueillis par Patricia Bernheim
Dans la vie de Marcel, il y a clairement un avant et un après le 5 juin 2007, date à laquelle il fait le bilan nutritionnel et antiradicalaire mis au point par le Dr Brack, spécialiste du stress oxydatif et proposé en exclusivité par la Pharmacie Principale. Ingénieur, docteur en management, entre autres, il est toujours, à 69 ans, le directeur très actif de sa propre entreprise. Il mène sa vie à tombeau ouvert, mais, rassuré par ses examens sanguins annuels, il est convaincu que tout va bien. « Jusque-là, j’ignorais ce qu’on entendait par prendre soin de sa santé. »
Le bilan nutritionnel et antiradicalaire, réalisé à partir d’un examen sanguin, est accompagné d’un questionnaire qui l’invite à faire le point sur ses habitudes alimentaires, ses activités physiques, sa consommation d’alcool, de tabac et son niveau de stress. Autant d’aspects qui ont un impact direct sur notre santé.
Alimentation :
« J’avais un rythme et un mode de vie d’homme d’affaires. J’avalais un café en guise de petit déjeuner, je faisais un copieux repas d’affaires à midi et, souvent, un autre le soir. Je pratiquais régulièrement des petites périodes de jeûne pendant 3 jours, perdais quelques kilos et les reprenais dans la foulée, le phénomène yo-yo typique. Au final, j’ai pris beaucoup de poids, surtout au niveau de la taille, et atteint 90 kg pour 1m73. »
Activité physique :
« Jusqu’à l’âge de 30 ans, j’étais dans une forme excellente puisque j’étais moniteur d’éducation physique durant mon service militaire, puis responsable d’un mouvement de scoutisme pendant mes loisirs. J’ai commencé ma vie professionnelle, travaillé de plus en plus, et progressivement abandonné mes bonnes habitudes. »
Tabac :
« J’ai arrêté du jour au lendemain, il y a 40 ans. J’étais en randonnée, je suis arrivé au sommet d’une montagne à bout de souffle. J’ai pris une cigarette et aspiré une bonne bouffée qui a failli m’étouffer. Alors j’ai pris mon paquet de cigarettes, je l’ai froissé dans mes mains et jeté. C’était terminé. »
Alcool :
« J’aime le bon vin rouge et j’ai toujours bu raisonnablement, un ou deux verres pour accompagner un bon repas de temps en temps. »
Stress :
« En 1988, j’ai fondé mon entreprise, ce qui représentait une importante prise de risques et générait un surcroît de stress. Des problèmes familiaux s’y sont ajoutés. Heureusement, j’ai pu compter sur de vrais amis. C’est grâce à leur soutien que j’ai surmonté non sans mal cette période difficile. »
On peut préciser encore que Marcel est rarement malade. « Je faisais annuellement un bilan sanguin chez mon généraliste. Tous les indicateurs étaient corrects, sauf la glycémie qui jouait avec le seuil de tolérance, mais ma santé n’était pas ma préoccupation première. Mon mental était focalisé sur mon travail, ma réussite professionnelle, pas sur moi. »
Un déclic :
Lorsqu’il reçoit, quelques jours plus tard, le résultat de son bilan nutritionnel et antiradicalaire, Marcel tombe de haut. Le score est de 6,09 sur 10. Tous les indicateurs flirtent avec la zone rouge. C’est le signe d’une forte agression oxydative, témoin entre autres d’une probabilité plus élevée de développer dans le futur une maladie comme le cancer ou une attaque cardiaque. Autrement dit, son mode de vie met sa santé en danger. (Lire l’explication du Dr Brack en page suivante)
« Constater que j’étais aux portes de la zone rouge a été un déclic. J’ai décidé d’appliquer toutes les mesures que le Dr Brack me recommandait. Sur le plan nutritionnel, j’ai complètement inversé la tendance. Je fais un petit déjeuner copieux, un repas simplifié à midi et léger le soir. J’ai privilégié les index glycémiques bas, les calories denses et les graisses polyinsaturées ».
J’ai supprimé de moi-même le pain et les produits contenants du gluten, remplacé le café par du thé vert, troqué les laitages de vache contre ceux de chèvre. Je bois beaucoup d’eau. Et j’ai appris à mâcher… Pour résumer, j’ai entamé un rééquilibrage complet, suivi en 2009 et 2010 par deux jeûnes randonnées en France, puis un jeûne de 10 jours encadré médicalement au printemps 2011. Cela m’a permis d’être mieux dans ma peau, d’éliminer des toxines et de perdre 4 kg. »
« Sur le plan de l’activité physique, je suis revenu à mes fondamentaux. J’ai repris la marche en montagne, j’empreinte les escaliers plutôt que les ascenseurs. C’est important de noter que les différents changements n’ont pas eu lieu du jour au lendemain. C’est un processus, un mouvement. Les choses se font progressivement, avec des hauts et des bas. »
2007 à 2009 : la métamorphose
« En deux ans, j’ai perdu 25 kg, juste en modifiant ma manière de manger et en reprenant une activité physique. Et cette fois-ci, la perte est durable. Aujourd’hui, mon poids est quasiment stable, je ne suis plus dans le yo-yo. Je mesure clairement la différence, notamment lors du test d’effort cardio que je fais chaque année. Les résultats ne cessent de s’améliorer alors que je viens d’avoir 73 ans ! »
Durant six mois, Marcel suit également une prescription d’antioxydants ciblés sur les déficits révélés par le bilan nutritionnel et anti-radicalaire. « Avant, je m’auto-supplémentais. Un peu de vitamine C, un soupçon de ceci, une once de cela. En suivant la prescription, cela m’a coûté trois fois moins cher. »
A un âge où ses contemporains coulent une retraite tranquille, il continue de travailler à un rythme effréné, « pour me faire plaisir et parce qu’avoir des projets, c’est rester vivant. »
Mars 2008 : résultats concluants
Histoire de mesurer l’impact de ses nouvelles habitudes, Marcel refait un bilan 9 mois plus tard. Le résultat, 4,45 sur 10, le situe désormais plus près de la zone verte que de la rouge. « C’est là que je me suis vraiment rendu compte du pouvoir que j’avais sur ma santé. D’un cercle vicieux, j’étais passé à un cercle vertueux. Cela m’a évidemment encouragé à poursuivre sur la même voie. »
Fin juin 2011 : la déconvenue
Presque trois ans plus tard, Marcel souhaite une nouvelle fois faire le point et fait un troisième bilan nutritionnel et antiradicalaire. « Le résultat, 6,79 sur 10, a été un vrai coup de massue. C’était le retour à la case départ ! Une fois la désillusion passée, je me suis évidemment demandé quelle était la cause de ce déséquilibre. J’avais continué à appliquer mon programme, les résultats de mes examens de routine étaient bons… C’était incompréhensible. Mais, à bien y réfléchir, il restait un dernier point que je n’avais pas pris en considération : le stress. Cela faisait des années qu’il s’accumulait, tant dans ma vie personnelle que professionnelle. Je pensais que tout allait bien alors que j’étais pris à mon propre piège. Je continuais à foncer tête baissée, à m’impliquer à fond dans tout ce que j’entreprenais et j’avais dépassé les bornes. »
Août 2011 :
Suite au résultat de son dernier bilan, Marcel a donc décidé de réorganiser différentes facettes de sa vie. Il envisage de pratiquer des activités de détente, pourquoi pas la méditation ? « Je vais également en faire moins sur le plan professionnel et prendre du temps pour moi. »
Au moment de conclure l’entretien, Marcel est catégorique : « Cette expérience a changé ma vie. Ce que je vis, c’est une sorte de renouveau progressif. L’enseignement majeur que j’en ai tiré, c’est qu’on peut agir sur sa santé. On peut devenir acteur de sa santé tout en restant réaliste. Personne n’est à l’abri de rien ! »