Les vitamines contre l’Alzheimer
Selon l’association Alzheimer Suisse, le nombre de malades devrait doubler d’ici 2040 pour atteindre 300'000 cas. Est-il possible de stopper cette évolution puisqu’il n’y a pas, à ce jour de traitements médicamenteux efficaces ?
La réponse est fort heureusement oui. Comme pour les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète, Alzheimer est une maladie que l’on ne sent pas venir, car elle se développe sur de nombreuses années avant d’être perceptible. Mais si on ne « sent » rien venir, on peut la « voir » venir grâce à un indicateur robuste et bon marché : l’homocystéine.
Le lien entre le taux d’homocystéine dans le sang et une éventuelle atrophie cérébrale a été évoqué dans les années 30 déjà. Les nombreuses études qui ont été réalisées depuis ont confirmé que, pour un taux supérieur à 14 micromoles/l le risque est double ! La question est donc : comment diminuer son taux d’homocystéine et prévenir la maladie ?
Plusieurs études ont montré que la prise de vitamines du groupe B réduit le taux d’homocystéine et diminue d’un facteur 7 le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Les vitamines du groupe B qui sont surtout efficaces sont les vitamines B6, B12 et les folates. Une supplémentation est donc une bonne idée.
Mais il y a mieux à faire encore : améliorer son alimentation. Il est rare d’être carencé en vitamines B6 et B12 (sauf pour les vegans qui doivent se supplémenter en B12). Il faut donc mettre l’accent sur les folates. Or les folates se trouvent dans les légumes verts et les légumineuses. Augmentez donc vos apports et mesurez votre taux d’homocystéine.
L’objectif pour celles et ceux qui craignent de développer la maladie d’Alzheimer (en particulier en cas d’antécédents familiaux) est d’avoir un taux d’homocystéine proche de 8 micromoles/l. Si votre alimentation ne vous permet pas d’atteindre ce taux, prenez des suppléments.
Prenez soin de votre santé pour ne pas être surpris par la maladie.
JPh de Toledo
Président
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